À partir de la 1re année, l’étudiant se projette dans le monde professionnel en réalisant des projets d’envergure destinés à être édités et diffusés : livres, applications, projets portés par des associations et entreprises, voilà de quoi agrémenter son CV avant même l’obtention du Bachelor Communication Design éditorial.
De quelles natures sont les projets ?
Ils sont de toutes natures ! D’année en année, on complexifie les projets en accord avec le programme dispensé.
En 1re année, on démarre par un beau livre, on poursuit en 2e année avec une application et on termine en beauté avec un panel de projets variés portés par des associations et entreprises (vidéo, community management, événementiel, site Internet, magazine, livre, projet numérique, etc.)
Pour commencer, on se concentre sur les bases du métier : le papier. En application des compétences acquises, les étudiants réalisent ensemble un livre de A à Z, de quoi expérimenter toutes les étapes de la chaîne éditoriale. Grande fierté des étudiants, ce projet conséquent exige un investissement important pour produire un ouvrage de la qualité d’un projet de fin d’études.
L’étudiant est parachuté à l’école du Cercle digital (anciennement ESTEN) pour la plupart quelques semaines après le Bac et il a un an pour penser, concevoir et faire imprimer un livre entier. L’angoisse ? Pas du tout !
Ce projet suivi se réalise au fur et à mesure de l’année, avec toute la classe. On commence par choisir ou prendre connaissance du thème de l’ouvrage, on se renseigne sur l’existant pour en faire un produit unique, on l’imagine dans sa globalité, on pense à son format, sa structure, on étale les idées sur le mur… Ce challenge est relevé chaque année avec brio par les étudiants, malgré les difficultés rencontrées en chemin.
Réfléchir sur le contenu et sur la façon de l’organiser… C’est le rôle fondamental du chemin de fer !
S'organiser et visualiser les lieux mis en lumière dans le livre, savoir où se déplacer pour prendre des photographies…
Le travail en équipe est difficile mais formateur. Les groupes se répartissent les tâches et s’organisent :
Chacun a un rôle, comme dans une agence. À la différence près qu’ici, on touche à tout, chacun participe à chaque étape du projet.
Ensuite, le produit fini est édité par la maison d’édition de l’école, les Éditions Incunables 2.0. Une fois imprimé, on le retrouve en vente dans les centres culturels de la région et dans les librairies telles que La Boîte à Livres à Tours ; et les étudiants en sont fiers !
Mise en page de toutes les pages du livre sur InDesign.
Plus qu’un livre, c’est une aventure et une preuve de ce que nous sommes capables de réaliser en seulement une année d’études ! Marine R. étudiante
Le projet de toute une année est réalisé, il est désormais temps de le partager avec son public…
Les étudiants partagent la conception de leur ouvrage sur les réseaux sociaux, organisent des séances de dédicaces, envoient des communiqués de presse aux médias pour que des journaux en parlent… et réussissent même, maintenant, à faire des apparitions sur des plateaux TV !
Coline, une des étudiantes de Sup'Édition, a présenté le livre Au Tours du Bien-Être dans l'émission TILT sur TV Tours.
Séance de dédicaces lors de la soirée de lancement du livre Tours de Sang.
Une fois les techniques de publication papier maîtrisées, on migre sur le numérique. Les bases du développement numérique, couplées à l’utilisation de formidables outils de Digital Publishing drag and drop, permettent d’élaborer des projets interactifs de folie pour les grands et les petits. Les étudiants s’émerveillent eux-mêmes devant leurs nouvelles compétences digitales.
C’est la deuxième année, on change de sujet ! On conçoit, développe et publie un projet numérique.
Terminé le projet qui réunit toute la promotion, maintenant en 2e année, les projets sont plus nombreux et réalisés en équipes de 3 ou 4 étudiants. Ils mettent en commun leurs idées et déterminent celles qui vont développer. Le thème est libre, c’est le moment de faire fonctionner son imagination !
Au cours des années, de nombreuses applications ont vu le jour que ce soit des histoires à destination des enfants ou des adultes, des magazines interactifs, des guides de conseils…
La conception passe souvent par des dessins : illustrations, storyboard… avant de se lancer, il vaut mieux noter toutes ses idées.
Il est gratifiant d’amener ses étudiants à créer une application interactive, de A à Z. Ce sont souvent des domaines réservés aux développeurs. Rares sont les écoles qui préparent leurs étudiants à autant de transversalités. Vincent Suzat, professeur encadrant
Une fois le thème défini, il faut le développer :
Les équipes s’organisent pour créer le contenu. Une chose est sûre, tout le monde contribue au développement et chaque membre du groupe connaitra son application digitale sur le bout des doigts… Voire même, toutes les applications de la classe ! Être testeur sur les autres applications, ça peut aussi faire partie de l'expérience.
Pour découvrir toutes les applications de nos étudiants, découvrez-les sur le catalogue numérique des Éditions Incunables 2.0.
Avec les outils de digital publishing, on alterne entre l’ordinateur et le support mobile (smartphone ou tablette) pour tester les interactions créées.
Après avoir terminé son développement et être certain que l’application fonctionne à merveille, c’est le moment de la publier. Les livres interactifs sont publiés sur l’iBooks Store et les applications se retrouvent sur l’Apple Store et/ou le Google Play Store.
Une fois publiée, chaque groupe fait la promotion de sa nouvelle création numérique sur les réseaux sociaux pour la faire découvrir au plus grand nombre.
Une fois l’application terminée et publiée sur les stores, c’est aux utilisateurs de s’en emparer !
Créer une application, c’est comme commencer le sport, au début c’est difficile, mais à la fin on en est fier. Lucie R., étudiante
Pendant la dernière année d’études, on ne fait plus un seul grand projet, mais plusieurs grands projets. L’étudiant a en effet bien progressé et sera bientôt un jeune professionnel ! Cette fois-ci, comme en agence, les thèmes nous sont proposés directement par des associations ou entreprises, un peu à la manière d’un appel d’offres. Alors, on postule ?
La dernière année du Bachelor Sup’Édition met l’accent sur la professionnalisation des étudiants au travers de projets apportés par des professionnels, des associations ou des institutions.
Une quarantaine de projets de communication sont apportés directement par des professionnels. Ils sont présentés aux étudiants dès la 1re semaine.
Ces projets tutorés dits « BOOST » sont variés : charte graphique, support de communication papier ou numérique, vidéo promotionnelle ou motion design, site web, application numérique, community management, événementiel, etc.
Tournage au sein du Château d'Artigny pour un groupe d'étudiants accompagné d'Emmanuel Roc.
Travail d'équipe avec beaucoup de réactivité. Superbe réalisation ! Pascal Brault, Directeur du château d'Artigny (2017-2018)
Chaque étudiant doit se positionner sur plusieurs projets et réaliser, en équipe, la prestation demandée. Pour cela, les étudiants sont en contact direct avec les porteurs de projets, ils apprennent à gérer le suivi du projet : se rendre à des rendez-vous, écrire des compte-rendus, prévoir et respecter le planning, prendre en compte les contraintes techniques (financières et matérielles) du projet, gérer les aller-retour de validation avec le client.
C’est une expérience complète dans les conditions réelles du métier… tout en étant guidé et conseillé par l’équipe pédagogique de l’école afin d'avoir les bons réflexes métiers. Ce qu’il faut en retenir, c’est qu’il est encore temps de faire ses premières erreurs et d’en tirer les bonnes leçons pour l’avenir…
Ces nombreux projets sont l’occasion rêvée pour enrichir son book et agrandir son réseau professionnel avant même de terminer sa formation !
Je tiens à féliciter l'équipe pour son professionnalisme, sa grande disponibilité et la somme de travail accomplie en particulier en phase de montage. Nicolas Morel, Fondateur de YouTrust
Les filles ont été exemplaires. Elles ont été à l'écoute et réactive. C'était très agréable de travailler avec elles. Je leur souhaite de finir vos études comme il se doit ! Mathieu Girouard, Fondateur de Rivenor
Clémence est réactive, créative et force de propositions. Elle a beaucoup contribué par son accompagnement au développement de la notoriété de Stay'Activ notamment grâce au lancement de la page Facebook. Laurence Déceneux, Co-fondatrice de Waya / Stay'Activ
Pour les beaux livres sur Tours et saint Martin, les membres du projet ont eu l'idée de faire un tour de grande roue pour prendre des photos en hauteur !
J’ai pu réaliser deux projets BOOST très différents lors de ma dernière année à Sup'Édition. La réalisation d'une vidéo pour l’université et la création d'un beau livre sur saint Martin pour la mairie de Tours m'ont beaucoup apportés en compétences techniques et en souvenirs avec les autres étudiants avec lesquels j'ai travaillés. Fabrine G., étudiante
Ils ont fait confiance aux étudiants pour réaliser leurs projets…
Une équipe complémentaire et efficace. Merci à eux pour la qualité du travail réalisé. Richard Tremouilles, Chargé de missions communication d'EDF - Espace Dynamique Dirco
Ce projet fait partie des plus laborieux et des plus enrichissants. La rencontre de nos idées avec celles de l’école du Cercle digital nous a permis de repousser nos limites et d’accéder à l’ouverture des portes de Disney Distribution et de nos sponsors ! Adrien Gacon, Directeur du cinéma CGR Tours (2016-2017)
Ces 2 étudiants ont fait preuve de beaucoup de professionnalisme : respect du brief et du délai, comportement exemplaire, adaptabilité… Nous sommes partants pour renouveler notre collaboration avec Le Cercle digital et ses étudiants ! Emmanuelle Audoux, Directrice de la communication de l'Université de Tours (2016-2017)
En dernière année, en plus des projets BOOST à réaliser en groupe, chaque étudiant doit présenter un projet personnel devant un jury de professionnels.
Libre du choix du thème et du support, le projet peut être de toute nature : papier, numérique ou transversal (papier + numérique).
Parmi les projets déjà présentés, on trouve notamment une présentation de collection de livres pour enfants, une application numérique à destination des organisateurs de festivals, un magazine digital orienté e-sport, une application touristique, une application de location d’accessoires entre particuliers, etc.
Ce ne sont pas de simples concepts mais bien des projets élaborés dans les moindres détails qui sont présentés en fin de cursus.
Imaginer un concept innovant, créer le design de l’application ou la maquette du projet imprimé, évaluer la viabilité économique et la gestion de personnel, penser à la stratégie de communication, savoir pitcher le projet… rien n’est laissé au hasard. Véritable aboutissement de la formation, ces projets n’ont pas pour vocation de prendre fin avec l’obtention du Bachelor. Ce projet de fin d’études suscitera peut-être un réel projet de vie !