Découvrez Karl Bommé, professionnel du secteur du management, de la communication et du marketing qui intervient à l'école du Cercle digital auprès des étudiants pour leur transmettre son expérience du métier.

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Pouvez-vous vous présenter (votre parcours, vos expériences professionnelles) ?

Après une quinzaine d’année dans la fonction commerciale, particulièrement dans le domaine de l’après-vente automobile, j’avais envie de travailler dans le respect de mes valeurs, au service de clients qui mettent l’humain au sommet de leurs priorités. J’ai donc créé mon activité de consultant en management des équipes commerciales. Très porté sur la communication, j’ai une appétence particulière pour la relation client et le marketing. Et puis j’aime transmettre mon savoir. Je l’ai fait très tôt dans ma carrière et cela m’apporte beaucoup de satisfactions. C’est pourquoi en plus de mes activités de conseil, j’ai fait d’Iceberg Projets un organisme de formation indépendant.

Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Difficile de trouver une journée-type. Entre les cours, les visites clients, la prod et l’administratif, ma « multinationale de un » me fait vivre des expériences variées.

Toutefois, il y a des rituels. Les réseaux sociaux, ou plutôt les médias sociaux sont un lieu d’expression, de prospection, une source d’info et de découvertes.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Le sentiment d’être utile au développement des personnes, de leurs compétences. J’aime aussi la reconnaissance que cela m’apporte et la richesse des échanges avec mes clients ou « mes » étudiants.

Quel est votre rôle vis-à-vis de la formation Sup'Édition ?

J’interviens auprès des B3 sur les cours de Marketing et de Conception-Rédaction.

Pourquoi vous être lancé dans l’aventure Sup’Édition ?

Par envie de partager un projet avec Emmanuel Roc et Christelle Liauté. J’aime leur vision positive et le cœur qu’il mettent à accompagner les jeunes pro que nous formons.

Par défi aussi, surtout pour ce qui est de la Conception-Rédaction… J’aime écrire et je crois que je le fais plutôt bien. Mais transmettre les techniques qui font l’efficacité de la création rédactionnelle était quelque chose à laquelle je n’avais jamais songé. C’est assez complexe mais j’adore. 

Qu’est-ce que cette expérience auprès des étudiants vous apporte ?

Globalement j’apprends autant que j’enseigne, peut-être même plus. Au contact des « Jeunes Pro » j’affûte ma compréhension de ce qui fait « bouger » ceux qui seront bientôt les collaborateurs des Entreprises que j’accompagne.

C’est très riche d’infos quand on doit parler de la « quête de sens » des personnes avec qui on travaille, dont on peut avoir la responsabilité managériale.

Depuis cette année 2019-2020, les étudiants vivent également des semaines « charrettes ». Pouvez-vous nous raconter une charrette que vous avez vécu durant votre carrière ?

Ma charrette à moi, c’était les compte-rendus mensuels à la direction Après-Ventes de PSA Peuget-Citroën. Produire le rapport, animer le compte-rendu d’activité de « mes » 15 animateurs réseau pour présenter les résultats obtenus et surtout annoncer les résultats futurs. La veille de la réunion, on termine les derniers graphiques, on met en forme le powerpoint, en sachant que l’on doit être capable de répondre aux questions du tac au tac, cela laisse peu de place à l’approximation.

En septembre 2019, nous avions co-organisé une docuférence « Léonard, de l’invention à l’innovation » dans laquelle vous aviez le rôle de speaker. Que retenez-vous de cette soirée à l’Escale de Saint-Cyr-sur-Loire ? 

Que cela ne pouvait se faire qu’en équipe ! Le rôle de speaker est gratifiant car vous êtes visible du public et aux premières loges pour recevoir les compliments. Mais il est important de garder à l’esprit que ces compliments englobent l’ensemble de l’organisation.

J’aimerais avoir un mot pour celles et ceux qui, étudiants ou encadrant du Cercle Digital, ont participé à cette soirée. La pression était forte, car il y avait pour Anne Prat, Emmanuel Roc ou moi un enjeu sur notre capacité à « emmener » 250 personnes dans notre « univers d’innovation ». Chacun a tenu son rôle et tous ont fait corps pour donner vie à l’idée que nous nous faisions de cette soirée. Merci pour cela.

Et à Emmanuel, je voudrais saluer le travail de création du « Docu » de la Docuférence. Il a scotché chaque spectateur…

Les étudiants réalisent des stages tous les ans. Quels atouts ont-ils sur le marché du travail avec la formation ?

La formation reçue, aussi qualitative qu’elle soit, n’est rien sans la capacité à la « mettre en scène » en entreprise. Les stages sont l’occasion de se tester, mais je crois que le modèle des charrettes leur permet de déjà exercer les compétences qu’ils emmagasinent. Leurs 3 atouts majeurs : Ils et elles sont opérationnel.le.s immédiatement, ils ont un bagage complet de compétences techniques, mais surtout c’est leur personnalité qui fait d’elles et eux les pièces qui viennent compléter les puzzles que sont les entreprises. 

Quels conseils donneriez-vous à nos étudiants ?

Pas de compromis ! Sur qui vous êtes, sur l’intensité du travail fourni, sur l’exigence du résultat POUR LE CLIENT, sur les besoins que vous avez, sur le respect…

Pourriez-vous décrire la formation en un mot ? Une expression ?

Révélatrice de Talents

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