Découvrez Karine Orance, professionnelle du secteur de la communication et du marketing qui intervient à l'école du Cercle digital auprès des étudiants pour leur transmettre son expérience du métier.

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Pouvez-vous vous présenter (votre parcours, vos expériences professionnelles) ?

J’ai travaillé pendant 15 ans en agence de publicité, en tant que chef de publicité puis directrice de clientèle. D’abord à Toulouse dans une agence indépendante, puis à Tours et Nantes dans le réseau Havas (Euro RSCG).

Cela m’a permis de connaître une multitude de métiers créatifs avec qui j’ai collaboré, dans la pub, mais aussi le packaging, le design, l’événementiel… Et une diversité de domaines d’activités : des produits de grande consommation au B to B, en passant par les institutionnels.

Puis j’ai choisi de créer ma propre structure, Atelier K, qui accompagne plus précisément les PME en marketing-communication. Le concept est d’adapter des méthodes de réflexion (plateforme de marque, vision de marque par exemple) aux besoins et au temps des PME. Une approche stratégique et pragmatique qui permet de construire les plans de communication sur une base solide.

Pouvez-vous nous décrire votre journée type ?

Ce qui est bien, c’est que je n’ai pas de journée type ! C’est le grand bonheur de ce métier, pas de routine !

Je peux aussi bien être au bureau pour rédiger le contenu d’un site web, qu’animer un atelier de co-création avec un groupe de travail chez un de mes clients, ou faire un brainstorming avec des créatifs sur un nouveau nom de marque.

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Tout d’abord, me sentir utile, faire avancer les entreprises, mobiliser les énergies de collaborateurs. Je travaille beaucoup en logique participative avec les équipes des entreprises ou structures où j’interviens. C’est très motivant car on va bien au-delà des problématiques de communication externe. La communication, c’est aussi au sein même des groupes de travail et des structures qu’elle se joue !

Second avantage de ce métier : on est en apprentissage permanent. Si on est curieux de nature, on se régale !

Quel est votre rôle vis-à-vis de la formation Sup'Édition ? 

J’interviens dès la première année en marketing-communication, ainsi qu’en conception rédaction.

Pourquoi vous être lancé dans la formation au Cercle digital ?

J’aime transmettre et partager avec des jeunes qui ont des envies et des ambitions dans le domaine de la communication.

En êtes-vous satisfaite ? Qu’est-ce que cette expérience auprès des étudiants vous apporte ?

Après cette première année, je suis très enthousiaste ! J’ai découvert des jeunes avec une diversité de talents et d’envies, tous différents, qui feront de bons communicants. Je trouve important de respecter la singularité de chacun tout en leur donnant des bases communes. J’essaye de leur transmettre des clés et outils très opérationnels dans la vie professionnelle, au-delà de la théorie qu’il faut bien sûr maîtriser. Je suis convaincue que ces profils polyvalents seront très utiles en agence et en entreprise.

Depuis cette année 2019-2020, les étudiants vivent également des semaines « charrette ». Pouvez-vous nous raconter une charrette que vous avez vécu durant votre carrière ?

Il y a l’embarras du choix ! Les meilleures charrettes pour moi étaient sur des consultations. Cela dégage une adrénaline incroyable qui doit cohabiter avec beaucoup de rigueur et de cohérence. C’est très difficile : être créatif et efficace en même temps. Et quand on a la chance de présenter ensuite le projet pour tenter de gagner la compétition, donc d’aller jusqu’au bout de l’exercice et de porter les espoirs de toute l’équipe, c’est une grande responsabilité. Mon meilleur souvenir : la première consultation gagnée, à Toulouse dans l’agence où j’ai débuté. Pour un semencier, sur un marché B To B, a priori peu ‘sexy’ mais qui s’est révélé être une belle découverte ! 

Les étudiants réalisent des stages tous les ans. Quels atouts ont-ils sur le marché du travail avec la formation ?

La formation les prépare à la réalité du travail, aux attentes des clients ou de l’interne, à l’écoute des besoins, à la réflexion à mener pour apporter des solutions, au travail en équipe.

La dimension créative est bien sûr là aussi, avec une belle polyvalence dans les moyens utilisés et l’autonomie de réalisation.

Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient travailler dans le domaine de la communication ? 

Soyez vous-même, apprenez chaque jour et amusez-vous !

Pourriez-vous décrire la formation en un mot ? Une expression ? 

Pour une communication qui allie la créativité et le sens, dans la diversité des moyens d’expression.